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Ecole flamande du XVIIe siècle Atelier de Pierre-Paul Rubens La Crucifixion, dit " Le coup de lance " Huile sur panneau de chêne, une planche
The Crucifixion, called the "Coup de Lance", oil on oak panel, Flemish School, 17th C., workshop of P. P. Rubens Hauteur : 36,50 Largeur : 27 cm
Provenance : Peut-être le tableau mentionné en 1620 dans l'inventaire après-décès de Nicolas Rockox, commanditaire du tableau d'Anvers ; Peut-être le tableau mentionné dans l'inventaire des tableaux de Jan van Meurs de 1652 ; Vente anonyme ; Londres, Christie Manson & Woods, 2 août 1940, n°162 (comme Rubens), adj. 30 g. ; Acquis lors de cette vente par le grand-père de l'actuel propriétaire ; Collection Leo van Puyvelde ; Puis par descendance ; Collection particulière, Bruxelles
Commentaire : Vaste toile conservée au musée des Beaux-Arts d'Anvers (fig. 1), la Crucifixion peinte par Pierre-Paul Rubens pour le maître-autel de l'église des Récollets à Anvers où elle fut installée en 1620 connut un succès et une postérité considérables et est généralement désignée sous le titre de " Coup de lance ", en référence au texte biblique qu'elle illustre. L'Evangile selon saint Jean relate en effet qu'après la crucifixion, les chefs juifs demandent à Pilate de faire briser les jambes des suppliciés afin de pouvoir enlever les corps avant le sabbat. Les soldats s'exécutent et brisent les jambes des deux larrons mais le Christ est déjà mort lorsqu'ils arrivent au pied de sa croix. " Mais un des soldats lui perça le côté avec sa lance, et du sang et de l'eau en sortirent aussitôt " (Jn, 19, 31-34). Le sang et l'eau jaillis du côté du Christ sont considérés comme des symboles sacramentels, respectivement de l'eucharistie et du baptême. Selon Jacques de Voragine, le centurion plongeant sa lance dans le buste de Jésus, Longin, se convertira au contact du sang du Christ et consacrera la suite de sa vie à annoncer la Bonne Nouvelle. Le commanditaire de Rubens et bienfaiteur de l'église des Récollets était le bourgmestre Nicolaas Rockox, également ami du peintre. Il était courant que Rubens réalise ou fasse réaliser par son atelier des versions en format réduit de ses compositions comme celle que nous présentons, pour en garder un modèle, ou pour en faire cadeau. Cette petite version sur panneau du Coup de lance pourrait ainsi avoir appartenu à Rockox lui-même, dont l'inventaire après-décès en date des 19 et 20 décembre 1620 mentionne une composition semblable sur panneau, tableau qui passa ensuite dans la collection de Jan van Meurs, échevin d'Anvers, selon l'inventaire de ses tableaux réalisé en octobre 1652. Cette provenance était en tout cas celle que Leo van Puyvelde, ancien conservateur en chef des musées royaux des Beaux-Arts de Belgique à Bruxelles et grand historien de la peinture flamande, avait soulevée après recherches pour notre version du Coup de lance, dont il avait fait l'acquisition dans une vente à Londres en 1940. La vivacité de la touche et du coloris, le petit format et le support de ce tableau, son sujet et son traitement emblématique ainsi que sa provenance particulièrement touchante, très nombreuses sont les qualités de cette œuvre.
Estimation 20 000 - 30 000 €
Vendu 58 500 € * Les résultats sont affichés frais acheteur et taxes compris. Ils sont générés automatiquement et peuvent subir des modifications.
Lot 7
Ecole flamande du XVIIe siècle Atelier de Pierre-Paul Rubens La Crucifixion, dit " Le coup de lance "
Ecole flamande du XVIIe siècle Atelier de Pierre-Paul Rubens La Crucifixion, dit " Le coup de lance " Huile sur panneau de chêne, une planche
The Crucifixion, called the "Coup de Lance", oil on oak panel, Flemish School, 17th C., workshop of P. P. Rubens Hauteur : 36,50 Largeur : 27 cm
Provenance : Peut-être le tableau mentionné en 1620 dans l'inventaire après-décès de Nicolas Rockox, commanditaire du tableau d'Anvers ; Peut-être le tableau mentionné dans l'inventaire des tableaux de Jan van Meurs de 1652 ; Vente anonyme ; Londres, Christie Manson & Woods, 2 août 1940, n°162 (comme Rubens), adj. 30 g. ; Acquis lors de cette vente par le grand-père de l'actuel propriétaire ; Collection Leo van Puyvelde ; Puis par descendance ; Collection particulière, Bruxelles
Commentaire : Vaste toile conservée au musée des Beaux-Arts d'Anvers (fig. 1), la Crucifixion peinte par Pierre-Paul Rubens pour le maître-autel de l'église des Récollets à Anvers où elle fut installée en 1620 connut un succès et une postérité considérables et est généralement désignée sous le titre de " Coup de lance ", en référence au texte biblique qu'elle illustre. L'Evangile selon saint Jean relate en effet qu'après la crucifixion, les chefs juifs demandent à Pilate de faire briser les jambes des suppliciés afin de pouvoir enlever les corps avant le sabbat. Les soldats s'exécutent et brisent les jambes des deux larrons mais le Christ est déjà mort lorsqu'ils arrivent au pied de sa croix. " Mais un des soldats lui perça le côté avec sa lance, et du sang et de l'eau en sortirent aussitôt " (Jn, 19, 31-34). Le sang et l'eau jaillis du côté du Christ sont considérés comme des symboles sacramentels, respectivement de l'eucharistie et du baptême. Selon Jacques de Voragine, le centurion plongeant sa lance dans le buste de Jésus, Longin, se convertira au contact du sang du Christ et consacrera la suite de sa vie à annoncer la Bonne Nouvelle. Le commanditaire de Rubens et bienfaiteur de l'église des Récollets était le bourgmestre Nicolaas Rockox, également ami du peintre. Il était courant que Rubens réalise ou fasse réaliser par son atelier des versions en format réduit de ses compositions comme celle que nous présentons, pour en garder un modèle, ou pour en faire cadeau. Cette petite version sur panneau du Coup de lance pourrait ainsi avoir appartenu à Rockox lui-même, dont l'inventaire après-décès en date des 19 et 20 décembre 1620 mentionne une composition semblable sur panneau, tableau qui passa ensuite dans la collection de Jan van Meurs, échevin d'Anvers, selon l'inventaire de ses tableaux réalisé en octobre 1652. Cette provenance était en tout cas celle que Leo van Puyvelde, ancien conservateur en chef des musées royaux des Beaux-Arts de Belgique à Bruxelles et grand historien de la peinture flamande, avait soulevée après recherches pour notre version du Coup de lance, dont il avait fait l'acquisition dans une vente à Londres en 1940. La vivacité de la touche et du coloris, le petit format et le support de ce tableau, son sujet et son traitement emblématique ainsi que sa provenance particulièrement touchante, très nombreuses sont les qualités de cette œuvre.
Estimation 20 000 - 30 000 €
Vendu 58 500 € * Les résultats sont affichés frais acheteur et taxes compris. Ils sont générés automatiquement et peuvent subir des modifications.
Détails de la vente
Vente : 4039
Lieu : Vente à Huis clos
Date : 18 nov. 2020 14:30
Commissaire-priseur :
Matthieu Fournier