Nous utilisons des cookies pour améliorer notre site et votre expérience utilisateur.
En utilisant notre site, vous acceptez notre politique de cookies. Lire la suite
Antoine-Jean Gros, baron Gros Paris, 1771 - Meudon, 1835 Portait de Bonaparte, Premier consul Crayon noir (Petite tache sur l'épaule, pliure à droite)
Portrait of Bonaparte, first Consul, black chalk, by A.-J. Gros
Hauteur : 19,20 Largeur : 15,70 cm
Provenance : Collection Jean-Baptiste Delestre (n° 88 de son recueil de dessins du baron Gros) ; Collection Gaston Delestre ; Puis par descendance
Expositions : 1936, mai - juillet, Paris, Petit Palais, 'Gros, ses amis et ses élèves', p. 236, n°478
Commentaire : Le succès obtenu par Gros à son retour d'Italie lors de la présentation de son Bonaparte au pont d'Arcole au Salon de 1801 lui valut certainement la commande du portrait du même modèle devenu Premier Consul depuis le coup d'Etat du 18 brumaire et l'établissement de la Constitution de l'an VIII. Bonaparte semble avoir suivi de près la réalisation et la diffusion de cette effigie officielle. Le premier des portraits de Gros, aujourd'hui conservé au musée national de la Légion d'honneur à Paris, est daté de 1802 et fut offert par Bonaparte au deuxième consul Jean-Jacques-Régis Cambacérès (fig. 1). Si Gros a repris les traits du Bonaparte de 1797, le jeune général victorieux fait place ici à l'homme d'Etat. A l'exception de l'épée d'apparat qu'il porte à son côté gauche (et sur laquelle est visible " le Régent " sur le tableau), les attributs militaires ont disparus pour laisser place au costume rouge brodé d'or des consuls de la République et barré d'un baudrier, et à des bottes légères. Bonaparte, pacificateur, désigne du doigt trois documents placés sur une table. Sur la feuille du dessus est inscrite la liste des traités qu'il a signé ainsi que les trois événements mémorables que sont le 18 brumaire, le Concordat et les Comices de Lyon. Trois autres portraits similaires seront commandés à Gros en 1803 pour Rouen, Paris et Lyon et le dessin que nous présentons, dont la composition aboutie est très proche du tableau initial, est certainement préparatoire à l'une de ces quatre effigies. Le prototype mis en place ici par Gros servira de modèle aux autres peintres retenus par Bonaparte pour diffuser son portrait en province, comme Robert Lefèvre, Greuze ou encore Ingres.
Estimation 30 000 - 50 000 €
Vendu 130 000 € * Les résultats sont affichés frais acheteur et taxes compris. Ils sont générés automatiquement et peuvent subir des modifications.
Lot 17
Antoine-Jean Gros, baron Gros Paris, 1771 - Meudon, 1835 Portait de Bonaparte, Premier consul
Antoine-Jean Gros, baron Gros Paris, 1771 - Meudon, 1835 Portait de Bonaparte, Premier consul Crayon noir (Petite tache sur l'épaule, pliure à droite)
Portrait of Bonaparte, first Consul, black chalk, by A.-J. Gros
Hauteur : 19,20 Largeur : 15,70 cm
Provenance : Collection Jean-Baptiste Delestre (n° 88 de son recueil de dessins du baron Gros) ; Collection Gaston Delestre ; Puis par descendance
Expositions : 1936, mai - juillet, Paris, Petit Palais, 'Gros, ses amis et ses élèves', p. 236, n°478
Commentaire : Le succès obtenu par Gros à son retour d'Italie lors de la présentation de son Bonaparte au pont d'Arcole au Salon de 1801 lui valut certainement la commande du portrait du même modèle devenu Premier Consul depuis le coup d'Etat du 18 brumaire et l'établissement de la Constitution de l'an VIII. Bonaparte semble avoir suivi de près la réalisation et la diffusion de cette effigie officielle. Le premier des portraits de Gros, aujourd'hui conservé au musée national de la Légion d'honneur à Paris, est daté de 1802 et fut offert par Bonaparte au deuxième consul Jean-Jacques-Régis Cambacérès (fig. 1). Si Gros a repris les traits du Bonaparte de 1797, le jeune général victorieux fait place ici à l'homme d'Etat. A l'exception de l'épée d'apparat qu'il porte à son côté gauche (et sur laquelle est visible " le Régent " sur le tableau), les attributs militaires ont disparus pour laisser place au costume rouge brodé d'or des consuls de la République et barré d'un baudrier, et à des bottes légères. Bonaparte, pacificateur, désigne du doigt trois documents placés sur une table. Sur la feuille du dessus est inscrite la liste des traités qu'il a signé ainsi que les trois événements mémorables que sont le 18 brumaire, le Concordat et les Comices de Lyon. Trois autres portraits similaires seront commandés à Gros en 1803 pour Rouen, Paris et Lyon et le dessin que nous présentons, dont la composition aboutie est très proche du tableau initial, est certainement préparatoire à l'une de ces quatre effigies. Le prototype mis en place ici par Gros servira de modèle aux autres peintres retenus par Bonaparte pour diffuser son portrait en province, comme Robert Lefèvre, Greuze ou encore Ingres.
Estimation 30 000 - 50 000 €
Vendu 130 000 € * Les résultats sont affichés frais acheteur et taxes compris. Ils sont générés automatiquement et peuvent subir des modifications.