Nous utilisons des cookies pour améliorer notre site et votre expérience utilisateur.
En utilisant notre site, vous acceptez notre politique de cookies. Lire la suite
Antoine-Jean Gros, baron Gros Paris, 1771 - Meudon, 1835 Etudes de femme en robe (recto et verso), pour le Portrait en pied de Marie-Thérèse-Charlotte de France, duchesse d'Angoulême Plume et encre brune Sans cadre
Studies of a woman in a dress, for the full-length portrait of the duchess of Angoulême, pen and brown ink, by A.-J. Gros Hauteur : 14,70 Largeur : 13,40 cm
Provenance : Collection Jean-Baptiste Delestre (n° 59 de son recueil de dessins du baron Gros) ; Collection Gaston Delestre ; Puis par descendance
Expositions : 1936, mai - juillet, Paris, Petit Palais, 'Gros, ses amis et ses élèves', p. 231, n°454
Commentaire : Fille aînée de Louis XVI et de Marie-Antoinette, surnommée " Madame Royale ", Marie-Thérèse Charlotte de France survécut aux bouleversements de la Révolution et passa plus de vingt ans dans les différentes cours européennes. C'est sous la protection du Tsar qu'elle épouse en 1799 le duc d'Angoulême, Louis-Antoine d'Artois, héritier de la couronne de France. De retour en France sous la Restauration, elle devient l'une des figures emblématiques de la monarchie dès 1814, présentée aux Français comme une héroïne par son oncle le roi Louis XVIII. Surprise avec son mari à Bordeaux par le retour de Napoléon en 1815, ils doivent de nouveau s'exiler pour l'Angleterre malgré les tentatives de la duchesse pour conserver la ville et rallier les soldats à sa cause. Son embarquement précipité à Pauillac fera l'objet d'une monumentale toile d'Antoine-Jean Gros exposée au Salon de 1819 (Bordeaux, musée des Beaux-Arts). Après les Cent-Jours, elle occupe à nouveau l'un des premiers rôles à la cour qui était sans reine depuis le décès de Marie-Joséphine de Savoie en 1810. Le dessin que nous présentons est préparatoire à son grand portrait en pied exécuté par le baron Gros en 1816 (fig. 1, Versailles, musée du château). Tous les codes du portrait de souverain mis en place depuis le XVIIe siècle, du trône à la couronne en passant par le manteau de velours doublé d'hermine, sont présents dans cette effigie officielle représentant cette importante figure de la monarchie française finissante.
Estimation 800 - 1 200 €
Vendu 3 640 € * Les résultats sont affichés frais acheteur et taxes compris. Ils sont générés automatiquement et peuvent subir des modifications.
Lot 50
Antoine-Jean Gros, baron Gros Paris, 1771 - Meudon, 1835 Etudes de femme en robe (recto et verso), pour le Portrait en pied de Marie-Thérèse-Charlotte de France, duchesse d'Angoulême
Antoine-Jean Gros, baron Gros Paris, 1771 - Meudon, 1835 Etudes de femme en robe (recto et verso), pour le Portrait en pied de Marie-Thérèse-Charlotte de France, duchesse d'Angoulême Plume et encre brune Sans cadre
Studies of a woman in a dress, for the full-length portrait of the duchess of Angoulême, pen and brown ink, by A.-J. Gros Hauteur : 14,70 Largeur : 13,40 cm
Provenance : Collection Jean-Baptiste Delestre (n° 59 de son recueil de dessins du baron Gros) ; Collection Gaston Delestre ; Puis par descendance
Expositions : 1936, mai - juillet, Paris, Petit Palais, 'Gros, ses amis et ses élèves', p. 231, n°454
Commentaire : Fille aînée de Louis XVI et de Marie-Antoinette, surnommée " Madame Royale ", Marie-Thérèse Charlotte de France survécut aux bouleversements de la Révolution et passa plus de vingt ans dans les différentes cours européennes. C'est sous la protection du Tsar qu'elle épouse en 1799 le duc d'Angoulême, Louis-Antoine d'Artois, héritier de la couronne de France. De retour en France sous la Restauration, elle devient l'une des figures emblématiques de la monarchie dès 1814, présentée aux Français comme une héroïne par son oncle le roi Louis XVIII. Surprise avec son mari à Bordeaux par le retour de Napoléon en 1815, ils doivent de nouveau s'exiler pour l'Angleterre malgré les tentatives de la duchesse pour conserver la ville et rallier les soldats à sa cause. Son embarquement précipité à Pauillac fera l'objet d'une monumentale toile d'Antoine-Jean Gros exposée au Salon de 1819 (Bordeaux, musée des Beaux-Arts). Après les Cent-Jours, elle occupe à nouveau l'un des premiers rôles à la cour qui était sans reine depuis le décès de Marie-Joséphine de Savoie en 1810. Le dessin que nous présentons est préparatoire à son grand portrait en pied exécuté par le baron Gros en 1816 (fig. 1, Versailles, musée du château). Tous les codes du portrait de souverain mis en place depuis le XVIIe siècle, du trône à la couronne en passant par le manteau de velours doublé d'hermine, sont présents dans cette effigie officielle représentant cette importante figure de la monarchie française finissante.
Estimation 800 - 1 200 €
Vendu 3 640 € * Les résultats sont affichés frais acheteur et taxes compris. Ils sont générés automatiquement et peuvent subir des modifications.