Sale Furniture & Works of Art - 17 Dec. 2019 - 14:00 /Lot 41 Tableau automate à cascades avec horloge d’époque Louis XVI
TABLEAU AUTOMATE À CASCADES AVEC HORLOGE D'ÉPOQUE LOUIS XVI
En bronze ciselé et doré, tôle peinte, pierres du Rhin à l'imitation des pierres précieuses, le cadran et le mouvement signés "L Montjoye / A Paris", une aiguille en forme de serpent indiquant les heures et les minutes, l'aiguille en flèche indiquant le quantième des mois, suspendu par un nœud de ruban au-dessus d'une scène peinte représentant un couple dans un paysage montagneux animé de cascades d'après Jean Pillement, où s'inscrivent un cadran à étoiles automates indiquant les phases lunaires et des colonnettes torses automates pour simuler des cascades, dans un cadre à canaux surmonté de pommes de pin
H. : 88 cm (34 1/2 in.)
l. : 44 cm (17 1/4 in.)
Provenance :
Mayer Amschel de Rothschild (1818-1874), fils du fondateur de la branche anglaise de la famille Rothschild, à Mentmore Towers après 1851.
Puis par descendance à Albert Edward Harry Meyer Archibald Primrose (1882-1974), 6ème comte de Rosebery au château de Mentmore.
Vente Sotheby Parke Bernet, Château de Mentmore, le 18 mai 1977, Lot 68.
Bibliographie :
P. Verlet, Les bronzes dorés français du XVIIIe siècle, Picard, Paris, 2003, p. 448.
A Louis XVI ormolu automaton clock painting, the dial and the movement signed by Louis Montjoye
La présente pendule combinée à un tableau automate est emblématique à plus d'un titre de l'histoire du goût. Elle illustre non seulement l'engouement du siècle des Lumières pour la sophistication des mécanismes, les prouesses techniques mais aussi l'ingéniosité des marchands merciers s'évertuant à imaginer et faire produire des œuvres provoquant émerveillement et surprise chez leurs contemporains. Aussi font-ils travailler toutes les corporations d'artisans comme ici peintres, bronziers et horlogers.
Mais elle est également emblématique de ce qu'on appelle le goût Rothschild, à la fois somptueux et extravagant, du nom de la mythique dynastie de banquiers née au XIXe siècle, à la fois mécènes, esthètes et collectionneurs dont l'influence dans le domaine des arts s'étendra sur plusieurs continents et plusieurs générations. Chef d'œuvre du genre, ses ornements de pierres du Rhin imitant les pierres précieuses ajoutent à sa préciosité.
Jean-Jacques Montjoye, cordonnier à Paris, est à l'origine d'une importante dynastie d'horlogers du XVIIIe siècle, à travers ses deux fils, Adrien, l'aîné et Louis, le cadet.
Louis Ier Montjoye
(1719-1815)
Après avoir habité quai Pelletier, on le retrouve en 1747 rue Dauphine, lorsqu'il épouse Élisabeth-Françoise-Thérèse Ternuisien, originaire de la Somme. Au moment de son mariage, son père Jean-Jacques Montjoye était déjà décédé et sa mère, Marie-Madeleine Langlois, remariée à Joseph Boudet, maître vitrier à Paris. Son frère, Adrien, dit Montjoye Père l'Aîné, qui venait juste de s'unir à Marie Jouette, n'est pas présent au mariage.
Huit enfants, naissent de l'union de Louis Ier et d'Élisabeth Ternuisien (1). Parmi les cinq fils, trois suivent la carrière de leur père et se tournent vers le métier d'horloger : Louis II, Joseph-Bernard, et Antoine. En 1755, Louis Ier et son épouse demeurent rue de la Vieille Boucherie, à l'angle de la rue de Mâcon. Ils y resteront jusqu'en 1766, date à laquelle ils se rendent adjudicataire, par sentence du Châtelet du 8 août, d'une maison située rue Galande, paroisse Saint-Séverin. Ce logement comporte au rez-de-chaussée la boutique qui donne sur la rue et une arrière-boutique, l'étage étant réservé à la vie privée. La demeure, restée dans la propriété de la famille jusqu'au décès de Louis Ier, sera vendue par ses héritiers le 26 novembre 1816 (2). Les époux Montjoye, visiblement aisés financièrement, feront l'acquisition de deux autres propriétés : l'une à Paris et l'autre à Jouy-le-Châtel (Seine & Marne). C'est dans cette propriété que Louis Montjoye s'éteint le 25 décembre 1815. À cette date il est retiré des affaires car la déclaration de succession ne consigne que sa qualité de propriétaire.
Sa carrière
Louis Ier Montjoye qui débute son apprentissage en 1736 chez Michel-Mathurin Guery, accède à la maîtrise le 23 août 1748 (3). Ayant ouvert sa boutique, il prend comme apprenti, Claude-Nicolas Brulart, le 5 décembre suivant (4). Son commerce se développe et il vend ses mouvements aussi bien à ses confrères marchands horlogers, qu'aux marchands merciers. Il fabrique à la fois des mécanismes classiques et des mouvements tournants qui se trouvent placés dans des boîtiers en bronze faits par Cressent, Jean-Joseph de Saint-Germain, les Osmond, Jean Dumont, François Rémond ou François Vion. Il utilise des cadrans de Joseph Coteau.
Dans ses débuts, Louis Ier Montjoye travaille beaucoup pour le marchand Simon-Henri de La Hoguette. Lorsque celui-ci fait banqueroute en 1755, le nom de Louis Montjoye apparaît dans son dépôt de bilan à la fois en tant que débiteur et créancier. D'une part La Hoguette doit 580 livres à Montjoye pour une pendule et un cartel à enfants, d'autre part l'horloger apparaît à l'actif du bilan pour trois boîtes à pendules d'une valeur de 2600 livres qui lui avait été confiées par le marchand pour y insérer des mouvements (5). Dominique Daguerre se fournit aussi chez Louis Ier Montjoye. Il apparaît à deux reprises dans les dépôts de bilan de ses confrères marchands horlogers. Le 30 octobre 1775, il est créancier de 2617 livres dans la faillite Isaïe Humbert Droz et J-J. Jacot Girard, puis le 21 février 1781, de 1514 livres dans celle de Claude Mathieu (6).
Sa production de mouvement tournant destinée à des vases est importante. Ses mouvements se retrouvent également sur des modèles de pendule en colonne tronquée accompagnée ou non de personnages et fondue en bronze par Osmond. À plusieurs reprises, les ventes du XVIIIe siècle font état de pendules où le mouvement Louis Montjoye est placé dans un tambour en porcelaine surmonté d'un paon et en bas sur une terrasse se trouvent de la végétation et des oiseaux, le tout en porcelaine bleu céleste.
Ce modèle est retrouvé chez la duchesse de Mazarin et chez le comte de Merle. Une pendule connue sous le nom de l'Etude et la Philosophie est mentionnée dans la vente du comte de Vaudreuil en 1787. Ce modèle qui avait été imaginé par Dominique Daguerre à partir de figures créées par Louis Simon Boizot, fut ensuite fondu par François Rémond. On peut encore citer parmi les personnalités du XVIIIe siècle qui possédaient des pendules au mouvement signé Louis Montjoye : le duc de Richelieu, la marquise de Montesquiou, la margravine de Bade.
Mentmore Towers et le goût Rotschild
Située dans le Buckinghamshire, cette résidence fut construite par l'architecte et jardinier paysagiste Joseph Paxton (1803-1865) dans le style jacobéen pour le banquier Mayer Amschel de Rothschild (1818-1874). Joseph Paxton auteur du fameux Crystal Palace inauguré pour l'Exposition Universelle de Londres en 1851 est un architecte en vogue quand il reçoit la commande qu'il exécute dans un style néo Renaissance cher aux membres de la famille Rothschild et qui définit son goût en matière architecturale.
Aménagée dans le plus grand luxe (Fig. 1) la demeure revêt toutes les caractéristiques de ce goût Rothschild fait d'opulence mettant en scène pléthore de chefs d'œuvres recueillis avec passion qui influencera le goût des grandes fortunes de l'époque en Europe et aux États-Unis.
Hannah (1851-1890), fille unique du Baron Mayer Amshel, en hérita puis son mari Archibald Philip Primrose (1847-1929), cinquième comte de Rosebery, futur premier ministre de 1894 à 1895. Il revint ensuite à leur fils Albert Edward Harry Meyer Archibald Primrose (1882-1974), VIe comte de Rosebery, à son tour homme politique et qui joua un rôle auprès de Churchill en tant que membre du Conseil privé et secrétaire d'état pour l'Écosse.
La vente du château de Mentmore réunissant des collections inouïes sera qualifiée de vente du siècle en 1977 et reste encore aujourd'hui un évènement marquant dans l'histoire des ventes aux enchères par la dispersion de nombreux chefs d'œuvres du XVIIIe siècle, certains provenant des collections royales françaises.
Une pendule à cercles tournants d'époque Louis XVI en porcelaine et monture de bronze doré, provenant du château de Mentmore, a été présentée par Christie's Paris, le 27 novembre 2019, lot 51. Étant donné ses caractéristiques il ne serait guère étonnant qu'elle soit également due à l'horloger Louis Ier Montjoye.
1. BNF., Mss, NAF, Laborde, CXX et CXXI: Le 6 juillet 1747, date qui est indiquée pour le mariage de Louis Ier, est postérieure à celle du baptême de son premier enfant. Il s'agit peut-être d'une erreur de retranscription.
2. Arch. nat., Min. cent., LXXXII, 809 : Procès-verbal d'adjudication du 26 novembre 1816.
3. Arch. nat., Y 9326.
4 .Arch. nat., Min. cent., XXIV, 571. : Apprentissage du
5 décembre 1748.
5 .ADP, D4 B6, carton 14 : Faillite de Simon-Henri de La Hoguette.
6. Idem, D4B6 carton 43 faillite du 30 octobre 1775 ; et carton 56 faillite du 21 février 1781
Estimation 30 000 - 50 000 €
Lot 41
Tableau automate à cascades avec horloge d’époque Louis XVI
Sold 182,000 € [$]
TABLEAU AUTOMATE À CASCADES AVEC HORLOGE D'ÉPOQUE LOUIS XVI
En bronze ciselé et doré, tôle peinte, pierres du Rhin à l'imitation des pierres précieuses, le cadran et le mouvement signés "L Montjoye / A Paris", une aiguille en forme de serpent indiquant les heures et les minutes, l'aiguille en flèche indiquant le quantième des mois, suspendu par un nœud de ruban au-dessus d'une scène peinte représentant un couple dans un paysage montagneux animé de cascades d'après Jean Pillement, où s'inscrivent un cadran à étoiles automates indiquant les phases lunaires et des colonnettes torses automates pour simuler des cascades, dans un cadre à canaux surmonté de pommes de pin
H. : 88 cm (34 1/2 in.)
l. : 44 cm (17 1/4 in.)
Provenance :
Mayer Amschel de Rothschild (1818-1874), fils du fondateur de la branche anglaise de la famille Rothschild, à Mentmore Towers après 1851.
Puis par descendance à Albert Edward Harry Meyer Archibald Primrose (1882-1974), 6ème comte de Rosebery au château de Mentmore.
Vente Sotheby Parke Bernet, Château de Mentmore, le 18 mai 1977, Lot 68.
Bibliographie :
P. Verlet, Les bronzes dorés français du XVIIIe siècle, Picard, Paris, 2003, p. 448.
A Louis XVI ormolu automaton clock painting, the dial and the movement signed by Louis Montjoye
La présente pendule combinée à un tableau automate est emblématique à plus d'un titre de l'histoire du goût. Elle illustre non seulement l'engouement du siècle des Lumières pour la sophistication des mécanismes, les prouesses techniques mais aussi l'ingéniosité des marchands merciers s'évertuant à imaginer et faire produire des œuvres provoquant émerveillement et surprise chez leurs contemporains. Aussi font-ils travailler toutes les corporations d'artisans comme ici peintres, bronziers et horlogers.
Mais elle est également emblématique de ce qu'on appelle le goût Rothschild, à la fois somptueux et extravagant, du nom de la mythique dynastie de banquiers née au XIXe siècle, à la fois mécènes, esthètes et collectionneurs dont l'influence dans le domaine des arts s'étendra sur plusieurs continents et plusieurs générations. Chef d'œuvre du genre, ses ornements de pierres du Rhin imitant les pierres précieuses ajoutent à sa préciosité.
Jean-Jacques Montjoye, cordonnier à Paris, est à l'origine d'une importante dynastie d'horlogers du XVIIIe siècle, à travers ses deux fils, Adrien, l'aîné et Louis, le cadet.
Louis Ier Montjoye
(1719-1815)
Après avoir habité quai Pelletier, on le retrouve en 1747 rue Dauphine, lorsqu'il épouse Élisabeth-Françoise-Thérèse Ternuisien, originaire de la Somme. Au moment de son mariage, son père Jean-Jacques Montjoye était déjà décédé et sa mère, Marie-Madeleine Langlois, remariée à Joseph Boudet, maître vitrier à Paris. Son frère, Adrien, dit Montjoye Père l'Aîné, qui venait juste de s'unir à Marie Jouette, n'est pas présent au mariage.
Huit enfants, naissent de l'union de Louis Ier et d'Élisabeth Ternuisien (1). Parmi les cinq fils, trois suivent la carrière de leur père et se tournent vers le métier d'horloger : Louis II, Joseph-Bernard, et Antoine. En 1755, Louis Ier et son épouse demeurent rue de la Vieille Boucherie, à l'angle de la rue de Mâcon. Ils y resteront jusqu'en 1766, date à laquelle ils se rendent adjudicataire, par sentence du Châtelet du 8 août, d'une maison située rue Galande, paroisse Saint-Séverin. Ce logement comporte au rez-de-chaussée la boutique qui donne sur la rue et une arrière-boutique, l'étage étant réservé à la vie privée. La demeure, restée dans la propriété de la famille jusqu'au décès de Louis Ier, sera vendue par ses héritiers le 26 novembre 1816 (2). Les époux Montjoye, visiblement aisés financièrement, feront l'acquisition de deux autres propriétés : l'une à Paris et l'autre à Jouy-le-Châtel (Seine & Marne). C'est dans cette propriété que Louis Montjoye s'éteint le 25 décembre 1815. À cette date il est retiré des affaires car la déclaration de succession ne consigne que sa qualité de propriétaire.
Sa carrière
Louis Ier Montjoye qui débute son apprentissage en 1736 chez Michel-Mathurin Guery, accède à la maîtrise le 23 août 1748 (3). Ayant ouvert sa boutique, il prend comme apprenti, Claude-Nicolas Brulart, le 5 décembre suivant (4). Son commerce se développe et il vend ses mouvements aussi bien à ses confrères marchands horlogers, qu'aux marchands merciers. Il fabrique à la fois des mécanismes classiques et des mouvements tournants qui se trouvent placés dans des boîtiers en bronze faits par Cressent, Jean-Joseph de Saint-Germain, les Osmond, Jean Dumont, François Rémond ou François Vion. Il utilise des cadrans de Joseph Coteau.
Dans ses débuts, Louis Ier Montjoye travaille beaucoup pour le marchand Simon-Henri de La Hoguette. Lorsque celui-ci fait banqueroute en 1755, le nom de Louis Montjoye apparaît dans son dépôt de bilan à la fois en tant que débiteur et créancier. D'une part La Hoguette doit 580 livres à Montjoye pour une pendule et un cartel à enfants, d'autre part l'horloger apparaît à l'actif du bilan pour trois boîtes à pendules d'une valeur de 2600 livres qui lui avait été confiées par le marchand pour y insérer des mouvements (5). Dominique Daguerre se fournit aussi chez Louis Ier Montjoye. Il apparaît à deux reprises dans les dépôts de bilan de ses confrères marchands horlogers. Le 30 octobre 1775, il est créancier de 2617 livres dans la faillite Isaïe Humbert Droz et J-J. Jacot Girard, puis le 21 février 1781, de 1514 livres dans celle de Claude Mathieu (6).
Sa production de mouvement tournant destinée à des vases est importante. Ses mouvements se retrouvent également sur des modèles de pendule en colonne tronquée accompagnée ou non de personnages et fondue en bronze par Osmond. À plusieurs reprises, les ventes du XVIIIe siècle font état de pendules où le mouvement Louis Montjoye est placé dans un tambour en porcelaine surmonté d'un paon et en bas sur une terrasse se trouvent de la végétation et des oiseaux, le tout en porcelaine bleu céleste.
Ce modèle est retrouvé chez la duchesse de Mazarin et chez le comte de Merle. Une pendule connue sous le nom de l'Etude et la Philosophie est mentionnée dans la vente du comte de Vaudreuil en 1787. Ce modèle qui avait été imaginé par Dominique Daguerre à partir de figures créées par Louis Simon Boizot, fut ensuite fondu par François Rémond. On peut encore citer parmi les personnalités du XVIIIe siècle qui possédaient des pendules au mouvement signé Louis Montjoye : le duc de Richelieu, la marquise de Montesquiou, la margravine de Bade.
Mentmore Towers et le goût Rotschild
Située dans le Buckinghamshire, cette résidence fut construite par l'architecte et jardinier paysagiste Joseph Paxton (1803-1865) dans le style jacobéen pour le banquier Mayer Amschel de Rothschild (1818-1874). Joseph Paxton auteur du fameux Crystal Palace inauguré pour l'Exposition Universelle de Londres en 1851 est un architecte en vogue quand il reçoit la commande qu'il exécute dans un style néo Renaissance cher aux membres de la famille Rothschild et qui définit son goût en matière architecturale.
Aménagée dans le plus grand luxe (Fig. 1) la demeure revêt toutes les caractéristiques de ce goût Rothschild fait d'opulence mettant en scène pléthore de chefs d'œuvres recueillis avec passion qui influencera le goût des grandes fortunes de l'époque en Europe et aux États-Unis.
Hannah (1851-1890), fille unique du Baron Mayer Amshel, en hérita puis son mari Archibald Philip Primrose (1847-1929), cinquième comte de Rosebery, futur premier ministre de 1894 à 1895. Il revint ensuite à leur fils Albert Edward Harry Meyer Archibald Primrose (1882-1974), VIe comte de Rosebery, à son tour homme politique et qui joua un rôle auprès de Churchill en tant que membre du Conseil privé et secrétaire d'état pour l'Écosse.
La vente du château de Mentmore réunissant des collections inouïes sera qualifiée de vente du siècle en 1977 et reste encore aujourd'hui un évènement marquant dans l'histoire des ventes aux enchères par la dispersion de nombreux chefs d'œuvres du XVIIIe siècle, certains provenant des collections royales françaises.
Une pendule à cercles tournants d'époque Louis XVI en porcelaine et monture de bronze doré, provenant du château de Mentmore, a été présentée par Christie's Paris, le 27 novembre 2019, lot 51. Étant donné ses caractéristiques il ne serait guère étonnant qu'elle soit également due à l'horloger Louis Ier Montjoye.
1. BNF., Mss, NAF, Laborde, CXX et CXXI: Le 6 juillet 1747, date qui est indiquée pour le mariage de Louis Ier, est postérieure à celle du baptême de son premier enfant. Il s'agit peut-être d'une erreur de retranscription.
2. Arch. nat., Min. cent., LXXXII, 809 : Procès-verbal d'adjudication du 26 novembre 1816.
3. Arch. nat., Y 9326.
4 .Arch. nat., Min. cent., XXIV, 571. : Apprentissage du
5 décembre 1748.
5 .ADP, D4 B6, carton 14 : Faillite de Simon-Henri de La Hoguette.
6. Idem, D4B6 carton 43 faillite du 30 octobre 1775 ; et carton 56 faillite du 21 février 1781
Estimation 30 000 - 50 000 €
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