Vente Maîtres anciens & du XIX siècle - 13 novembre 2019 /Lot 136 Felice SCHIAVONI Trieste, 1803 - 1868 Raphaël peignant la Fornarina

  • Felice SCHIAVONI Trieste, 1803 - 1868 Raphaël peignant la Fornarina Huile sur panneau de noyer, une planche, renforcé
Felice SCHIAVONI Trieste, 1803 - 1868
Raphaël peignant la Fornarina
Huile sur panneau de noyer, une planche, renforcé
Signé et daté 'F Schiavoni . f. 1832' en bas à droite
Un cachet de cire de la Real Accademia de Venise et un ancien numéro '129' au verso

Raphael painting La Fornarina, oil on walnut panel, signed and dated, by F. Schiavoni

Hauteur : 68 Largeur : 53 cm

Expositions : Esposizione , Accademia di Brera, 1832

Bibliographie : Defendente et Giuseppe Sacchi, 'Le Belle Arti in Milano nell'anno 1832', Milan, 1832, p. 27-28
cat. exp. 'La Fornarina di Raffaello', Milan, Musei di Porta Romana, 2002, p. 156, mentionné dans la notice du n° 15

Commentaire : Dans un intérieur à l'architecture héritée de la Renaissance italienne, Felice Schiavoni reprend l'inépuisable iconographie de Raphaël peignant la Fornarina. Le couple du maître italien et de sa muse n'est pas sans rappeler celui issu de l'imagerie antique, formé par le peintre Apelle et son modèle Campaspe.
La délicatesse de la facture, tout comme la composition ne sont pas sans rappeler l'œuvre sur le même thème, réalisée par Ingres vingt ans auparavant. Simplement, la vogue troubadour dans laquelle s'inscrit l'œuvre du maître français, n'est pas parvenue jusqu'à l'Ecole italienne. Celle-ci, dont le Classicisme perdure plus longtemps, voit glisser ses peintres classiques tout de suite vers le Romantisme à partir des années 1830. Felice Schiavoni s'inscrit dans cette mouvance et adopte un style tout à la charnière de cette transition stylistique. Les contours s'estompent doucement et participent de la délicatesse de la scène. Tandis que le peintre regarde son modèle, la Fornarina constate l'avancée de l'œuvre dont elle est l'objet. Sa poitrine dégagée, ses cheveux délicatement noués dans le dos, sa main négligemment posée sur sa hanche ajoutent un charme anecdotique au style adopté par le peintre.
Une autre version de notre œuvre, datée de 1834, est aujourd'hui conservée à la Pinacothèque Tosio Martinengo de Brescia. Elle a par ailleurs été reprise en émail sur porcelaine par le peintre Pietro Vergine, dont la réalisation se trouve dans la même institution.

Estimation 8 000 - 10 000 €

Vendu 16 900 €
* Les résultats sont affichés frais acheteur et taxes compris. Ils sont générés automatiquement et peuvent subir des modifications.

Lot 136

Felice SCHIAVONI Trieste, 1803 - 1868
Raphaël peignant la Fornarina

Vendu 16 900 € [$]

Felice SCHIAVONI Trieste, 1803 - 1868
Raphaël peignant la Fornarina
Huile sur panneau de noyer, une planche, renforcé
Signé et daté 'F Schiavoni . f. 1832' en bas à droite
Un cachet de cire de la Real Accademia de Venise et un ancien numéro '129' au verso

Raphael painting La Fornarina, oil on walnut panel, signed and dated, by F. Schiavoni

Hauteur : 68 Largeur : 53 cm

Expositions : Esposizione , Accademia di Brera, 1832

Bibliographie : Defendente et Giuseppe Sacchi, 'Le Belle Arti in Milano nell'anno 1832', Milan, 1832, p. 27-28
cat. exp. 'La Fornarina di Raffaello', Milan, Musei di Porta Romana, 2002, p. 156, mentionné dans la notice du n° 15

Commentaire : Dans un intérieur à l'architecture héritée de la Renaissance italienne, Felice Schiavoni reprend l'inépuisable iconographie de Raphaël peignant la Fornarina. Le couple du maître italien et de sa muse n'est pas sans rappeler celui issu de l'imagerie antique, formé par le peintre Apelle et son modèle Campaspe.
La délicatesse de la facture, tout comme la composition ne sont pas sans rappeler l'œuvre sur le même thème, réalisée par Ingres vingt ans auparavant. Simplement, la vogue troubadour dans laquelle s'inscrit l'œuvre du maître français, n'est pas parvenue jusqu'à l'Ecole italienne. Celle-ci, dont le Classicisme perdure plus longtemps, voit glisser ses peintres classiques tout de suite vers le Romantisme à partir des années 1830. Felice Schiavoni s'inscrit dans cette mouvance et adopte un style tout à la charnière de cette transition stylistique. Les contours s'estompent doucement et participent de la délicatesse de la scène. Tandis que le peintre regarde son modèle, la Fornarina constate l'avancée de l'œuvre dont elle est l'objet. Sa poitrine dégagée, ses cheveux délicatement noués dans le dos, sa main négligemment posée sur sa hanche ajoutent un charme anecdotique au style adopté par le peintre.
Une autre version de notre œuvre, datée de 1834, est aujourd'hui conservée à la Pinacothèque Tosio Martinengo de Brescia. Elle a par ailleurs été reprise en émail sur porcelaine par le peintre Pietro Vergine, dont la réalisation se trouve dans la même institution.

Estimation 8 000 - 10 000 €

Vendu 16 900 €
* Les résultats sont affichés frais acheteur et taxes compris. Ils sont générés automatiquement et peuvent subir des modifications.

Détails de la vente

Vente : 3949
Date : 13 nov. 2019 18:00
Commissaire-priseur : Matthieu Fournier

Contact

Matthieu Fournier
Tél. +33 1 42 99 20 26
mfournier@artcurial.com

Ordres d’Achat
& Enchères par Téléphone

Kristina Vrzests
Tél. +33 1 42 99 20 51
bids@artcurial.com

Conditions Générales d’Achat

Maîtres anciens & du XIXe siècle